Le blason d’Arzacq-Arraziguet

Les trois coquilles d’or : c’est l’affirmation d’ARZACQ comme ville halte sur l’une des plus grandes voies de pèlerinage vers Compostelle, celle du Puy en Velay.

Le croissant de lune : c’est le témoignage de la participation du seigneur d’ARSAC aux guerres contre les Musulmans au Moyen-Age, soit en Terre Sainte (les Croisades), soit en Espagne (la Reconquista), soit
les deux.

Le lévrier : deux hypothèses
* le lièvre était roi dans les landes et les bois qui peuplaient notre territoire ; aussi, pour cette chasse, le lévrier était indispensable.
* le lévrier figure sur le blason des Gramont d’Aure. Or cette famille de grande noblesse acquit par mariage au XVIème siècle le Comté de Louvigny et acheta en 1628 «la terre et seigneurie d’Arsac».

Arzacq-Arraziguet, une bastide

LA PLACE A ARCADES et COUVERTS de la Place de la République, récemment restaurée, présente les façades des maisons de l’ancienne bastide.

Des maisons typiques à double toit et lucarnes à capucines, d’autres avec fenêtres à meneaux et personnages sculptés et, dans un angle de la place, la Tour de Peich et son toit à bosse, reste de l’ancien château où le roi Louis XIII fit halte un certain jour du mois d’octobre 1620 avant de se rendre le lendemain dans la capitale béarnaise, Pau.

Sur l’autre place, la Place du Marcadieu, deux beaux édifices : le Presbytère et sa grande façade à galets roulés (début XIXè) que domine le pigeonnier et une belle gentilhommière du XVIIIè siècle au double toit de tuiles picou percé d’oeils de boeuf et flanquée de deux pavillons.
Dans l’église, construite au XIXè siècle, on remarquera particulièrement deux mobiliers classés aux Monuments Historiques: le groupe sculpté en bois de tilleul polychrome et doré du XVIè siècle de « La Vierge à l’Enfant »  et qui serait un don de Anne d’Autriche d’une part, et d’autre part un CHRIST EN CROIX en bois également du XVIè siècle.

Les vitraux du maître-verrier Emile Thibaut, dont l’un représente St Jacques le Majeur (la voie de pélerinage vers Compostelle) et le vieux bénitier de l’église primitive sont dignes d’intérêt.

Un peu à l’écart de la ville, deux beaux lavoirs couverts (l’un est sur le territoire de VIGNES) en forme de fer à cheval dont la charpente remonte au XIXè siècle.

Georges Visat

Célèbre graveur et Editeur d’Art à Paris, il écrit alors les plus pages de l’édition surréaliste. En 1978, Georges Visat se retire à Arzacq, berceau natal de son épouse et se consacre pleinement à son oeuvre personnelle. Insatiable créateur, il s’adonne à de multiples disciplines artistiques. En 1987, il est promu au grade d’Officier de l’Ordre des Arts et des Lettres pour sa contribution au rayonnement de la culture française.

Plus d’informations sur www.georgesvisat.com